On distingue généralement les variétés d’automne et hiver (semées à mis été, fin juillet et aout) et les variétés de printemps et été (semées au printemps, mars à juin parfois en février sous abri). Le semis se fait en place pour une récolte 5 à 10 semaines après.
Les navets sont récoltés au fur à mesure des besoins jusqu’aux gelées pour les navets d’hiver. On conserve ensuite ces derniers en silo ou en cave (dans du sable, comme beaucoup de légumes racines). Pour les conserver [1], on peut aussi les préparer comme la choucroute (du même genre? botanique).
Les fleurs? peuvent agrémenter les salades par leur gout de moutarde ou de fleur de radis. On en faisait un sirop de ses racines découpées en morceaux avec des dés de carotte et du sucre candi contre la toux des enfants.
- Le navet fait aussi l’objet de dictons
- À Saint-Gervais (19 juin), pense à tes navets.
Cette espèce? (Brassica rapa) est décliné en multiples variétés :
- le navet proprement dit (var. rapa), à souche? tubéreuse?,
- la navette (var. oleifera), à souche non tubéreuse, plante fourragère et engrais vert, anciennement aussi cultivée pour produire de l’huile avant l’arrivée du colza (hybride? dont elle est l’un des parents),
- le pak-choï ou bok choy (var. chinensis) dit parfois chou chinois,
- le pe-tsaï (var. glabra) dit parfois lui-aussi chou chinois,
- le rapini (var. ruvo) ou brocoli-rave,
- le komatsuna (var. perviridis) ou moutarde-épinard,
- le mizuna (var. nippisinica), cultivé comme le cresson,
- le tah-tsaï (var. narisona)
- enfin, le rutabaga parfois considéré comme la variété napobrassica de notre espèce mais aussi une variété de colza à souche tubéreuse (Brassica napus var. napobrassica).
Les attaques et maladies (voir bibliographie) à surveiller sont les altises (mais aussi la mouche du chou), diverses chenille défoliatrices, le puceron cendré, les limaces et escargots. Parfois aussi l’oïdium, l’hernie des crucifères, le charançon gallicole.