rosacées (rosales)
AGP III/IV / PPG I : Rosaceae (Rosales)

abricotier

Prunus armeniaca ; néerl. abrikoos

calendriers

plantation ou repiquage
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
floraison (corymbe)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12   gel
fructification (drupe)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
récolte
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
 

L’abricotier est un arbre? fruitier qui demande des hivers et étés contrastés (Himalaya, Turkestan, Valais, etc.) et qui convient donc assez mal à nos régions, réduisant ainsi le choix des variétés [1]. Les variétés anciennes étant souvent autofertiles, on pourra se contenter d’un seul arbre bien adapté choisi avec son pépiniériste. Les gels tardifs pendant la floraison sont à craindre. Les boutons floraux étant, eux, très résistants.
Les seuils critiques du gel sont, pour l’abricotier de -4 °C pour les boutons floraux fermés, de -2,2 °C pour la pleine floraison et de 0,5 °C pour les petits fruits? [2].

Taille en février-mars ou taille d’été après la récolte, pour la formation de l’arbre. La taille en vert se fait entre mi-avril et mi-juin.

La prune et le fruit à noyau? fait aussi l’objet de dictons
23 mars
Quand à glace il gèle à la Saint-Victorien, en pêches en abricots il n’y a rien.

Outre le fruit, très gouteux, l’amande est elle aussi consommable. On la retrouve dans l’amaretto, apéritif italien.

 
Prunus armeniaca est/a été utilisé pour ses propriétés médicinales

Les variétés communément vendues : http://www.arbre-fruitier.com/abric....

Le fruit? se mange dans les 3 jours après la récolte [3].

Voir sur herbier :
Digitale2 (CBNB de Bailleul)

publication : 25 décembre 2006 ; mise à jour : 21 décembre 2021

[1« L’abricotier est une espèce? assez exigeante en froid hivernal (700 à 1000 heures en dessous de 7,2 °C). »(http://www.agrimaroc.net/bul107.htm).

[2D’après Gel de printemps : protection des vergers (Ctifl, 1998) et documents Cirame, cité par Évelyne Leterme in « Des fruitiers fragilisés », Les 4 saisons n° 251 (novembre-décembre 2021).

[3Suivant les modes de conservation, ces limites peuvent varier. Ainsi on peut trouver frigo : 5-7 jours, congélateur : 8 mois, sec : 6 mois, conserve : 1 an, à l’alcool : 1-2 ans, vinaigre : 2-6 mois, coulis frais : 3 jours, confiture : 1 an
Pegeon, Élisabeth (dir.). Le Traité Rustica de la conservation. Rustica, 2012. 543 p. — ISBN 978-2-8153-0238-8 . — p. 72-83.

 portfolio


 
 
 

Animaux hébergés

❦ Aussi, papillons (chenilles ou ponte) sur le genre Prunus :
zérène du groseillier (Abraxas grossulariata)  ; zérène de l’orme (Abraxas sylvata)  ; xanthie rufine (Agrochola helvola)  ; angéronie du prunier ou phalène du noisetier (Angerona prunaria)  ; gazé ou piéride de l’aubépine (Aporia crataegi)  ; phalène du bouleau (Biston betularia)  ; biston précoce ou marbrée (Biston strataria)  ; écaille marbrée ou écaille lustrée (Callimorpha dominula)  ; pudibonde ou patte-étendue (Calliteara pudibunda (Elkneria pudibunda))  ; céladon (Campaea margaritata (Campaea margaritaria))  ; lichénée jaune (Catocala fulminea (Ephesia fulminea))  ; phalène à bandes vertes (Chloroclysta siterata)  ; cidarie roussâtre (Chloroclysta truncata (Dysstroma truncata))  ; petite épine (Cilix glaucata)  ; verdelet (Comibaena bajularia)  ; double-oméga (Diloba caeruleocephala)  ; cidarie rompue (Electrophaes corylata)  ; hibernie défeuillante (Erannis defoliaria)  ; cul-brun (Euproctis chrysorrhoea (Euproctis phaeorrhea))  ; cul-doré (Euproctis similis)  ; satellite (Eupsilia transversa)  ; feuille-morte du chêne (Gastropacha quercifolia)  ; phalène sillonnée (Hemithea aestivaria)  ; flambé (Iphiclides podalirius)  ; noctuelle du genêt (Lacanobia w-latinum (Mamestra w-latinum))  ; bombyx du chêne ou minime à bandes jaunes (Lasiocampa quercus)  ; crochet (Laspeyria flexula)  ; phalène du fusain (Ligdia adustata)  ; phalène satinée (Lomographa temerata)  ; bombyx disparate (Lymantria dispar (Porthetria dispar))  ; nonne (Lymantria monacha)  ; philobie alternée (Macaria alternata (Semiothisa alternaria))  ; bombyx de la ronce (Macrothylacia rubi)  ; bombyx à livrée (Malacosoma neustria)  ; casque (Noctua janthina)  ; nole-capuchon (Nola cucullatella)  ; grande tortue (Nymphalis polychloros)  ; feuille-morte du prunier (Odonestis pruni)  ; cheimatobie hiémale ou phalène brumeuse (Operophtera brumata)  ; citronnelle rouillée (Opisthograptis luteolata)  ; bombyx antique ou étoilée (Orgyia antiqua)  ; orthosie variable (Orthosia incerta)  ; phalène du sureau (Ourapteryx sambucaria)  ; eupithécie rectangulaire (Pasiphila rectangulata (Chloroclystis rectangulata))  ; phalène linéolée (Plagodis dolabraria)  ; bombyx du peuplier (Poecilocampa populi)  ; petit paon de nuit (Saturnia pavonia (Eudia pavonia))  ; thécla de l’yeuse (Satyrium ilicis (Nordmannia ilicis))  ; thécla du prunier ou thécla du coudrier (Satyrium pruni (Fixsenia pruni))  ; ennomos lunaire ou croissant (Selenia lunularia)  ; ennomos illustre (Selenia tetralunaria)  ; sphinx demi-paon (Smerinthus ocellata)  ; phalène du buplèvre ou phalène du thym (Thalera fimbrialis)  ; thécla du bouleau (Thecla betulae)  ; bombyx de l’aubépine (Trichiura crataegi)  ; chevelure dorée (Viminia auricoma (Acronicta auricoma))

Description de Coste (tome 2, taxon n°1085)

Nom présent dans la flore de Coste : Armeniaca vulgaris Lamk. - Abricotier.

  • Arbuste? de 3-6 mètres, non épineux, à rameaux étalés? ou ascendants? ; feuilles? à pétiole? glanduleux?, enroulées dans leur jeunesse, ovales? en cœur, acuminées?, doublement dentées?, glabres?, luisantes en dessus ; stipules? caduques? ; fleurs? blanches ou lavées de rose, naissant avant les feuilles, solitaires ou géminées?, subsessiles ; calice? en cloche, à 5 lobes?, caduc ; 5 pétales? ; 15-30 étamines? ; 1 style? ; ovaire? libre? ; drupe? grosse, globuleuse, pubescente?-veloutée?, charnue-succulente?, jaune ou lavée de rouge sur une face, indéhiscente? ; Noyau? ovale-comprimé, lisse? sur les faces, caréné? et à 2 sillons sur un bord, obtus? sur l’autre, à 1-2 amandes amères.
  • Cultivé dans presque toute la France, l’Europe, l’Afrique septentrionale. Spontané? dans tout le Caucase et dans les provinces transcaucasiennes.

Les notices de la Flore de la France (1937) d'Hippolyte Coste (1858-1924) sont reprises de Tela Botanica.