rosacées (rosales)
AGP III/IV / PPG I : Rosaceae (Rosales)

cerisier

Prunus avium ; néerl. kers (zoete) ; picard sorici, chérijié, srizié

calendriers

plantation ou repiquage
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
floraison (corymbe)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12   gel
fructification (drupe)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
récolte
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12

Ou Prunus cerasus.

 

Le Prunus avium [1] (diploïde) est à l’origine des cerises modernes de table (plutôt les douces, les bigarreaux et les guignes) avec le Prunus cerasus (tetraploïde) ou cerisier acide (griottier, amarellier et cerisier vrai) dont les fruits? sont généralement transformés (jus, confitures...). De nombreux croisements (comme Prunus × gondouinii des « cerises anglaises ») et sélections existent.

Le Centre régional de ressources génétiques Nord Pas-de-Calais (CRRG) recommande des comme variétés Cerise blanche d’Harcigny, Cerise blanche de Wavrans-sur-l’Aa, Gascogne tardive de Seninghem, Griotte du Nord, Guigne noire du Pévèle et Guigne noire de Ruesnes.

Le Centre Wallon de Recherches Agronomiques (Gembloux) recommande, lui, ces variétés [2] : Griotte de Schaerbeek.

Les cerises blanches et pâles sont moins attirantes pour les oiseaux, ce qui est intéressant si l’on n’est pas partageux. Les tardives (fin juillet, début aout) sont plus rares qu’en montagne mais pour le Nord, la Gascogne tardive de Seninghem est un bon choix (récolte en deuxième quinzaine de juillet).

Les couleurs du fruit sont parfois décrites avec un choix et un nombre des teintes pouvant varier avec les systèmes. Voici l’exemple pris chez D. Szalatnay [3] :

  • la couleur de la peau : 1 - Jaune, 3 - Rouge sur fond jaune, 4 - Rouge clair, 5 - Rouge, 7 - Rouge foncé, 9 - Noir ;
  • la densité des lenticelles? est également décrite : 1 - Nulle ou pas visible, 3 - Faible, 5 - Moyenne, 7 - Élevée ;
  • la brillance de la peau est elle-même pris en compte : 3 - Mate, 5 - Luisante, 7 - Brillante.

La taille de formation peut se faire en mars mais elle cicatrise mieux si elle est faite en juillet, après la récolte. Un élagage se fera plutôt de mi-avril à fin juin — durant la floraison ou la fructification — et donnera plus de lumière aux autres branches. De même, le greffage est préférable en fin d’été (parfois jusqu’en octobre) qu’au printemps ou le flux de sève peut être trop important et rejeter le greffon. Il peut être sur bois de Sainte-Lucie (Prunus mahaleb) lorsque le terrain est plutôt sec et calcaire.

Les seuils critiques du gel sont, pour le cerisier de -4 °C pour les boutons floraux fermés, de -1,7 °C pour la pleine floraison et de -1 °C pour les petits fruits [4].

La cerise a tendance à absorber les odeurs des aliments et produits avec lesquels elle est conservée. Il vaut donc mieux l’en préserver et la consommer dans les 2 jours [5].

Le cerisier fait aussi l’objet de dictons
Pluie de la Sainte-Opportune (22 avril), ni ceri­ses, ni pru­nes.
Quand il pleut le jour de Saint-Georges (23 avril), sur cent ceri­ses, on a qua­torze.
 
Prunus avium est/a été utilisé pour ses propriétés médicinales

Les variétés communément vendues : http://www.arbre-fruitier.com/ceris....

Voir sur herbier :
Herbier de Bourgogne
Guide des plantes de la KUL (Louvain)
Digitale2 (CBNB de Bailleul)

Galles possibles par cette/ces espèce?(s) cécidogène(s) [6] :
Dasineura tortrix (Cecidomyiidae)
Myzus cerasi (Aphididae)

publication : 25 décembre 2006 ; mise à jour : 29 avril 2022

[1C’est aussi l’espèce? du merisier ou cerisier des oiseaux.

[4D’après Gel de printemps : protection des vergers (Ctifl, 1998) et documents Cirame, cité par Évelyne Leterme in « Des fruitiers fragilisés », Les 4 saisons n° 251 (novembre-décembre 2021).

[5Suivant les modes de conservation, cette limite peut varier. Ainsi on peut trouver frigo : 2 jours toujours, congélateur : 6 mois, sec et conserve : 1 an, alcool : 1-2 an, vinaigre : 8 mois, confiture : 1 an, sirop : 6 mois
Pegeon, Élisabeth (dir.). Le Traité Rustica de la conservation. Rustica, 2012. 543 p. — ISBN 978-2-8153-0238-8 . — p. 185-191.

[6D’après : Lambinon, Jacques ; Carbonnelle, Sébastien ; Claerebout, Stéphane. Aide-mémoire de cécidologie : choix de zoocécidies de la Belgique. Cercles des naturalistes de Belgique, 2016.

 portfolio



Animaux hébergés

 
 
 
❦ Chenilles hébergées (ou ponte de) : grande tortue (Nymphalis polychloros)

Animaux hébergés

❦ Aussi, papillons (chenilles ou ponte) sur le genre Prunus :
zérène du groseillier (Abraxas grossulariata)  ; zérène de l’orme (Abraxas sylvata)  ; xanthie rufine (Agrochola helvola)  ; angéronie du prunier ou phalène du noisetier (Angerona prunaria)  ; gazé ou piéride de l’aubépine (Aporia crataegi)  ; phalène du bouleau (Biston betularia)  ; biston précoce ou marbrée (Biston strataria)  ; écaille marbrée ou écaille lustrée (Callimorpha dominula)  ; pudibonde ou patte-étendue (Calliteara pudibunda (Elkneria pudibunda))  ; céladon (Campaea margaritata (Campaea margaritaria))  ; lichénée jaune (Catocala fulminea (Ephesia fulminea))  ; phalène à bandes vertes (Chloroclysta siterata)  ; cidarie roussâtre (Chloroclysta truncata (Dysstroma truncata))  ; petite épine (Cilix glaucata)  ; verdelet (Comibaena bajularia)  ; double-oméga (Diloba caeruleocephala)  ; cidarie rompue (Electrophaes corylata)  ; hibernie défeuillante (Erannis defoliaria)  ; cul-brun (Euproctis chrysorrhoea (Euproctis phaeorrhea))  ; cul-doré (Euproctis similis)  ; satellite (Eupsilia transversa)  ; feuille-morte du chêne (Gastropacha quercifolia)  ; phalène sillonnée (Hemithea aestivaria)  ; flambé (Iphiclides podalirius)  ; noctuelle du genêt (Lacanobia w-latinum (Mamestra w-latinum))  ; bombyx du chêne ou minime à bandes jaunes (Lasiocampa quercus)  ; crochet (Laspeyria flexula)  ; phalène du fusain (Ligdia adustata)  ; phalène satinée (Lomographa temerata)  ; bombyx disparate (Lymantria dispar (Porthetria dispar))  ; nonne (Lymantria monacha)  ; philobie alternée (Macaria alternata (Semiothisa alternaria))  ; bombyx de la ronce (Macrothylacia rubi)  ; bombyx à livrée (Malacosoma neustria)  ; casque (Noctua janthina)  ; nole-capuchon (Nola cucullatella)  ; feuille-morte du prunier (Odonestis pruni)  ; cheimatobie hiémale ou phalène brumeuse (Operophtera brumata)  ; citronnelle rouillée (Opisthograptis luteolata)  ; bombyx antique ou étoilée (Orgyia antiqua)  ; orthosie variable (Orthosia incerta)  ; phalène du sureau (Ourapteryx sambucaria)  ; eupithécie rectangulaire (Pasiphila rectangulata (Chloroclystis rectangulata))  ; phalène linéolée (Plagodis dolabraria)  ; bombyx du peuplier (Poecilocampa populi)  ; petit paon de nuit (Saturnia pavonia (Eudia pavonia))  ; thécla de l’yeuse (Satyrium ilicis (Nordmannia ilicis))  ; thécla du prunier ou thécla du coudrier (Satyrium pruni (Fixsenia pruni))  ; ennomos lunaire ou croissant (Selenia lunularia)  ; ennomos illustre (Selenia tetralunaria)  ; sphinx demi-paon (Smerinthus ocellata)  ; phalène du buplèvre ou phalène du thym (Thalera fimbrialis)  ; thécla du bouleau (Thecla betulae)  ; bombyx de l’aubépine (Trichiura crataegi)  ; chevelure dorée (Viminia auricoma (Acronicta auricoma))

Description de Coste (tome 2, taxon n°1091)

Nom présent dans la flore de Coste : Cerasus avium Moench - Merisier.

  • Arbre? élevé, à branches ascendantes?, à rameaux étalés? ; feuilles? obovales?-elliptiques?, acuminées?, un peu plissées, doublement dentées?-glanduleuses?, d’un vert mat et pubescentes? en dessous ; pétiole? offrant au sommet 2 glandes? rougeâtres ; fleurs? blanches, grandes, 2-6 en fascicules ombelliformes?, naissant avant ou avec les feuilles de bourgeons? à écailles? toutes scarieuses? ; drupe? petite, subglobuleuse, d’un rouge noirâtre à la maturité, à pulpe adhérente? à l’épicarpe et au noyau?, à saveur douce.
  • Bois, haies, dans presque toute la France. Europe jusqu’à la Suède ; Asie occidentale ; Afrique septentrionale.

Les notices de la Flore de la France (1937) d'Hippolyte Coste (1858-1924) sont reprises de Tela Botanica.

Quelques relevés par type d'événement

❦ débourrement floral 2019 (Val de Marque, verger conservatoire) :  25 mars
  • Pour les variétés les plus hâtives.
❦ débourrement floral 2018 (Val de Marque, verger conservatoire) :  4 avril
  • Sur les plus cerisiers les plus précoces.
❦ bourgeons floraux 2015, début débourrement (Val de Marque, verger conservatoire) :  6 avril
❦ bourgeons floraux 2014, débourrement (Val de Marque, verger conservatoire) :  17 mars
❦ bourgeons floraux 2013, débourrement (Val de Marque) :  16 avril
❦ floraison 2022, début (Val de Marque) :  1er avril
❦ floraison 2021 (Val de Marque, verger conservatoire) :  28 mars
  • Fin de floraison le 15 mai 2021
❦ floraison 2020, début (Val de Marque, verger conservatoire) :  25 mars
❦ floraison 2018 (Val de Marque, verger conservatoire) :  13 avril
  • Fin de floraison le 2 mai 2018
❦ floraison 2017 (Val de Marque, verger conservatoire) :  27 mars
  • Fin de floraison le 30 avril 2017
❦ floraison 2016, début (Val de Marque, verger conservatoire) :  10 avril
❦ floraison 2015, début (Val de Marque, verger conservatoire) :  14 avril
  • Collection de variétés locales : les variétés de particuliers — souvent des bigarreaux précoces — ont pu déjà commencer un peu avant.
❦ floraison 2014 (Val de Marque, verger conservatoire) :  27 mars
  • Fin de floraison le 24 avril 2014
❦ récolte 2013, début (Val de Marque) :  2 juillet
❦ floraison 2013 (Val de Marque) :  24 avril
  • Fin de floraison le 17 mai 2013
❦ floraison 2012 (Val de Marque) :  30 mars
  • Cerisier le plus hâtif au 30 mars. Fin de floraison le 8 mai 2012.
❦ floraison 2011, début (Val de Marque) :  5 avril
❦ pleine floraison 2017 (variété ’cerise de Moncheaux’) (Val de Marque, verger conservatoire) :  21 avril
  • la plus tardive
❦ pleine floraison 2017 (variété ’Bigarreau Napoléon’) (Val de Marque, verger conservatoire) :  10 avril
❦ pleine floraison 2017 (variété ’rouge et jaune’) (Val de Marque, verger conservatoire) :  31 mars
❦ floraison 2021, fin (Val de Marque, verger conservatoire) :  15 mai
  • Début de floraison le 28 mars 2021
❦ floraison 2019, fin (Val de Marque, verger conservatoire) :  28 avril
  • Fin des dernières floraisons.
❦ floraison 2018, fin (Val de Marque, verger conservatoire) :  2 mai
  • Début de floraison le 13 avril 2018
❦ floraison 2017, fin (Val de Marque, verger conservatoire) :  30 avril
  • Début de floraison le 27 mars 2012
❦ floraison 2014, fin (Val de Marque, verger conservatoire) :  24 avril
  • Début de floraison le 27 mars 2014
❦ floraison 2013, fin (Val de Marque) :  17 mai
  • Début de floraison le 24 avril 2013
❦ floraison 2012, fin (Val de Marque) :  8 mai
  • Début de floraison le 30 mars 2012
❦ récolte 2020, début (Val de Marque) :  4 juin
❦ récolte 2018, début (Val de Marque) :  4 juin
❦ maturation complete 2017, début (Val de Marque, verger conservatoire) :  29 mai
  • Les premières cerises mures sont surtout des griottes.
❦ récolte 2016, début (Val de Marque, verger conservatoire) :  9 juin
❦ récolte 2014, début (Val de Marque, verger conservatoire) :  2 juin
❦ récolte 2011 (Val de Marque, verger conservatoire) :  24 mai
❦ jaunissement/rougissement 2017, début (Val de Marque, verger conservatoire) :  9 octobre
❦ récolte 2016, début (Val de Marque, verger conservatoire) :  9 juin
❦ récolte 2014, début (Val de Marque, verger conservatoire) :  2 juin
❦ récolte 2011 (Val de Marque, verger conservatoire) :  24 mai