La ronce pousse spontanément dans les sous-bois clairs, les clairières, les haies et les terrains délaissés. Elle est un abri pour la petite faune et pour régénérer ou implanter une forêt par la protection qu’elle offre aux jeunes pousses ou plants d’arbres contre les herbivores.
« La » ronce à mûres correspond, dans les faits, à un (grand) ensemble d’espèces? difficiles à distinguer pour le profane comme pour le botaniste. Par facilité, le nom Rubus fruticosus est généreusement utilisé avec aussi l’expression « un Rubus », oubliant que le framboisier — plus facilement discernable —, est aussi un Rubus.
Les fruits? — cueillis le matin [1], ils sont plus sucrés —, sont souvent transformés en gelée mais la confiture de mures reste l’une des meilleures. Les feuilles? sont utilisables en « thé ». Les tiges? fendues étaient utilisées en liens et en vannerie, parfois seules, parfois en torsade pour maintenir la paille de seigle. Les mêmes tiges tronçonnées, rassemblées en fagot et suspendues à 60 cm de haut (verticalement, comme horizontalement) peuvent servir à héberger divers insectes auxiliaires anti-pucerons.
Taille : on supprime seulement le bois bien mort. La taille consiste juste à limiter le développement.
Dans le département du Nord, les fleurs? de ronce sont l’une des principales sources du miel de campagne.
- La ronce fait aussi l’objet de dictons
- Mauvais temps à la Sainte-Léonce (18 juin), peu de fruits, beaucoup de ronces.