Taille d’été
Le grand principe : pas de taille avant fin-juin et on taille jusqu’à début septembre. Elle est théorisée notamment par Louis Lorette qui travailla à l’école d’agriculture de Wagnonville (département du Nord) puis au Canada. au début du 20e siècle [1].
Cette taille concerne les basses-tiges? seulement. Elle les maintient à une hauteur d’1,5 m pour les poiriers ; à 2-2,5 m pour les pommiers ; à 3-4 m pour les cerisiers, par exemple, offrant une production depuis le bas de l’arbre?.
la technique possible :
- suppression des bourgeons? apicaux (terminaux) et des bourgeons intermédiaires verticaux (des branches intérieures de l’arbre) qui tirent la sève. Celle-ci se reconduit donc vers les rameaux à fruits? ;
- nouvelle suppression possible pour les nouveaux bourgeons terminaux qui auraient trop de vigueur ;
- on peut, au besoin, répartir la taille sur toute la saison ;
- on peut laisser les coupes sur place, même les feuilles? malades ou attaquées [2].
les avantages :
- on diminue les accidents sur la végétation puisqu’on voit les feuilles et les fruits lors de la taille ;
- on prépare les bourgeons de l’année suivante ;
- en affaiblissant l’arbre, puisqu’il s’agit de cela, on favorise la floraison et la fructification [3] ;
- on agit lors de l’apparition des cochenilles et des pucerons dont on supprime la sève préférée ;
- on combat mieux les attaques de champignons par cette suppression des terminaisons malades et l’éclaircissement de l’intérieur de l’arbre au bénéfice de l’air et de la lumière ;
- on garde ainsi un volume raisonnable dans les petits jardins et on peut donc cultiver le potager au pied des arbres [4] ;
- on peut mieux accompagner la personnalité de chaque fruitier [5].
autres fruitiers
Kiwi
La floraison a lieu à partir de la mi-juin ; il s’agit d’une plante de soleil et mi-ombre. Ses fruits n’apparaissent souvent qu’après 5-6 ans. En début de vie, il faut se méfier des animaux (griffures de chat...) : protéger avec cataire, népéta par exemple. Pour la taille :
- juste un pinçage pour limiter l’extension.
Les variétés :
- gros fruits : attendre fin novembre, après les gels, pour cueillir / murissement à partir de Noël jusqu’à Pâques (sur claire-voie en cave ou cellier)
- moyens fruits : cueillir en septembre-octobre
- petits fruits : cueillir à partir de septembre jusqu’à tard dans l’année. Ils craignent plus les cochenilles, les meilleures variétés, aussi appelées kiwaï, ont la taille de grosses cerises fripées.
- voir aussi :
pêcher
Sa fructification se fait sur le bois de la 2e année qui dépérit par la suite ;
- voir aussi :
raisin
Sa fructification se fait sur le bois de l’année précédente qui donne les bourgeons à fruits. La taille :
- on rabat une première fois après la récolte (40-50 cm sont gardés)
- puis, au démarrage du printemps, on garde le bourgeon le plus près du tronc
- en taille d’été ou pince à trois feuilles après la dernière grappe? gardée
- voir aussi :
framboisier
Les variétés peuvent être montantes ou non. On ne taille pas, le bois mort se désagrège de lui-même ;
- voir aussi :
roncier
Taille : on supprime seulement le bois bien mort. La taille consiste juste à limiter le développement.
- voir aussi :
groseillier
- 1re méthode :
- à la mi-juin, on coupe les 2/3 de la nouvelle pousse, puis encore la même chose fin aout-début septembre. On garde ainsi le bas du groseillier garni de fruits, la fructification s’étend sur 15 ans.
- 2e méthode :
- voir aussi :
groseillier à maquereau
Il nécessite le plein soleil et un sol fertile. Il existe des variétés résistantes à l’oïdium, mais elles sont moins bonnes ;
- voir aussi :