L’actinide — qui a été rebaptisé kiwi par les producteurs néo-zélandais — est un arbuste? dioïque? (pieds mâles et pieds femelles). Certains cultivars? ont des fleurs? mâles et femelles sur le même pied mais le résultat est souvent décevant un culture. La pollinisation est faite par les insectes avec moyennement de succès chez nous (les fleurs seraient peu attirantes). Il peut donc être profitable de l’exécuter à la main.
La conduite de cette liane de soleil et mi-ombre peut se faire en espalier ou en pergola. La floraison se fait sur les rameaux de l’année précédente souvent à partir de la mi-juin et la récolte lors de la chute du feuillage et même plus tard si c’est possible. En l’absence de traitement, tout est comestible : peau, chair et graines.
Les fruits? n’apparaissent souvent qu’après 5-6 ans. Il faut se méfier des animaux en début de vie (griffures de chat...) : protéger avec cataire, népéta par exemple.
Pour la taille : juste un pinçage en juillet-aout pour limiter l’extension. Toutefois, en février-mars on peut rabattre une charpentière trop âgée. Les pieds mâles sont à tailler plus rudement (ils n’ont pas de fruits à nourrir) une fois la floraison terminée.
Les variétés commercialisées sont nombreuses, d’abord issues d’obtenteurs néo-zélandais dans les années 30-50 du 20e siècle puis européens et américains : ’Abbott’, ’Bruno’, ’Green Light’, ’Hayward’, ’Jenny’ (autofertile), ’Monty’, ’Montcap’, ’Solo’, ’Star Ella’.
La récolte des variétés :
- gros fruits : attendre fin novembre, après les gels, pour cueillir / murissement à partir de Noël jusqu’à Pâques (sur claire-voie en cave ou cellier)
- moyens fruits : cueillir en septembre-octobre
- petits fruits : cueillir à partir de septembre jusqu’à tard dans l’année. Ils craignent plus les cochenilles, les meilleures variétés, aussi appelées kiwaï, ont la taille de grosses cerises fripées.
La consommation ou la transformation se fait dans les 3-5 jours [1].