Objectifs
La récupération des eaux pluviales permet d’économiser sur la facture d’eau. Il est inutile d’utiliser de l’eau potable qui coute à traiter et transporter et dont l’alcalinité est très différente de la pluie naturelle — neutre ou légèrement acide — dont dépendent généralement les plantes. Incidemment, un récupérateur d’eau permet souvent [1] de ralentir l’évacuation des eaux pluviales et donc de participer à la prévention des inondations.
Date
La récupération est utile surtout aux périodes de plantation, de semis et d’entretien en période sèche. Autant utiliser, tout au long de l’année, cette eau pour nettoyer les véhicules.
Matériel
Un toit, bien sûr mais aussi un récupérateur d’eau : bidon quelconque ou récupérateur dédié. L’installation d’un récupérateur peut être subventionné par les collectivités locales.
Méthode
Il suffit généralement de placer le récupérateur près d’une gouttière et d’utiliser un mécanisme de dérivation pour remplir le récipient. Des systèmes existent pour gérer les trop-pleins.
En savoir plus
Contrairement à la Belgique, la réglementation française ne permet pas d’utiliser les eaux pluviales pour laver son linge ou alimenter la chasse d’eau. Ces usages sont encore réservés à l’ « eau potable ». Des règlements pourraient, à terme, élargir l’usage de ces eaux sous condition de traitement local (filtrage, désinfection...).