Objectifs ou atouts
Faire revenir la matière organique au jardin et limiter le volume de déchets (verts ou de cuisine) à jeter. Ces derniers seront généralement brulés inutilement par les collectivités.
Date
Toute l’année mais l’utilisation aura surtout lieu à la plantation et à l’entretien du printemps.
Matériel
Un ou plusieurs bacs de compostage, sauf si on composte en tas (sur les grands terrains). Il existe aussi des composteurs mécaniques.
Le bac à compost (silo de compost, composteur) se fabrique avec du bois, des palettes, en n’oubliant pas de laisser passer l’air entre les planches et peut aussi s’acheter dans les jardineries. Il s’agit alors de bacs plastiques.
Méthode
Le compostage fait travailler les bactéries pour décomposer les déchets avec une montée en température jusqu’à 70°C puis les champignons prennent le relais et laissent ensuite la place aux vers, cloportes, acariens... En 18 mois, on a déjà un compost bien constitué ; en 4-5 mois, on a un compost demi mur déjà utilisable en mulchage (paillage).
Mélange de sec et humide, d’azote et de carbone, d’air (avec des déchets ligneux qui évitent le tassement), le mieux équilibré possible pour favoriser la fermentation aérobie et éviter la putréfaction anaérobie [1]. Un bon compost ne doit pas puer. Il est utile d’avoir une réserve de broyats secs à incorporer aux arrivées importantes de déchets de cuisine ou de tonte.
La plupart des matières organiques peuvent incorporer le compost : déchets de gazon, coupes du potager ou des massifs, broyat de taille, purins végétaux. Il est important :
- d’éviter des ingrédients trop longs ou volumineux, les couper ou les broyer ;
- d’éviter les déchets de viande qui intéressent trop d’animaux indésirables ;
- de remuer régulièrement le tas pour l’homogénéiser et l’aérer ;
- d’éviter les déséquilibres humides en protégeant légèrement [2] des excès de pluie et en arrosant en période sèche ;
Certains déchets ne seraient pas recommandés : « mauvaises plantes » en graines, aux racines envahissantes ou plantes malades. Il suffit souvent de les faire puriner ou de les incinérer avant d’en enrichir le compost.
Une fois le compost muri, il suffit de le tamiser avant de l’utiliser en terreau pour enrichir les cultures [3]. Les déchets de tamis sont remis au compost.
En savoir plus
Des ressources :
- Le Compostage individuel, brochure de l’ADEME (novembre 2004). Disponible aussi sur :
http://www.ademe.fr/particuliers/Fi... - Compost et paillage au jardin : recycler, fertiliser, de Denis Pépin, édition Terre vivante (2003).
- http://www.compostage.info/
- http://www.fne.asso.fr/preventionde...
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Compostage
- http://mrw.wallonie.be/dgrne/educat...