La pomme de terre, gélive, est cultivée comme annuelle?.
Les tubercules? sont mis en place de mars à mai suivant leur type (précoces ou hâtives, semi-hâtives, tardives, 60, 90 ou 120 jours, …). Une tradition recommande de planter les pomme de terre précoces à la Saint-Joseph (19 mars) mais en terrain argileux ou mal drainé, il vaut mieux attendre, comme dans certaines régions froides, la floraison du lilas (mi avril). On utilise aussi le semis ou le bouturage de germes.
La récolte des nouveaux tubercules se fait après la floraison mais pour une meilleure conservation on peut les laisser en terre jusqu’à dessèchement complet des tiges?. Cette dernière récolte se conserve à l’abri de la lumière, de la chaleur et du gel, à la cave ou en silo. La chair est plus ou moins ferme ou farineuse suivant les variétés, d’où des usages différents : frites, purée, soupes, farcies, sautées…
Il est souvent nécessaire de changer de variété pour de nouvelles moins sensibles au mildiou (Phytophthora infestans, sorte d’algue très infectieuse qui attaque aussi les pieds de tomates et la vigne) et qui s’adapte très rapidement. Sur cette espèce?, les vieilles variétés ne sont malheureusement pas un gage de résistance.
Le tubercule se consomme cuit dans les 2 semaines après la récolte [1], avec la peau pour les pommes de terre nouvelles (cette peau n’est alors pas entièrement formée) non traitées, sinon épluchées (avant ou après cuisson) et après retrait de toute partie verte signe de présence de solanine toxique (présente aussi dans la peau).