L’été de la Saint-Martin, dure trois jours et un brin.
À la Saint-Martin, l’hiver est en chemin, à la Saint-André (30 novembre), il est acheminé.
Pour une explication sur l’ « Été de la saint Martin », voir aussi les « Saints de glace ».
Ce regain d’ « été », une période de redoux après de premiers gels n’arrive pas tous les ans. En France, il est réputé se produire vers le 11 novembre (la Saint-Martin), même s’il existe aussi des expressions moins célèbres d’étés dits « de la Saint-Denis » (9 octobre), « de la Saint-Géraud » (13 octobre). De même Wikipédia [1] cite que l’on parle « en Suède de “l’été de la Toussaint”, en Italie de “l’estate di San Martino” », en Angleterre, on parle souvent de “l’été de la Saint-Luc” (18 octobre) et en Espagne on parle de “veranillo de San Miguel” (29 septembre). » soit une aggradation dans le temps selon la latitude. En Amérique du nord, le même phénomène est nommé : « Indian Summer », « été des indiens » ou « été indien ».
Remarques
La tradition a rattaché, jusqu’au 17e siècle surtout, des dictons météorologiques ou phénologiques aux jours du calendrier. Ce calendrier a été décalé d’une dizaine de jours par la réforme grégorienne — en 1582-1583 pour la France — ; de plus, le calendrier liturgique catholique lui-même (les listes de saints, saintes et événements liés à des dates) a varié avec le temps [2]. Aussi certains dictons ne correspondent plus à la place du « saint » correspondant ou sont décalés (notamment pour les dictons autour des solstices) [3].
Si certains dictons peuvent avoir une explication technique ou scientifique, ce n’est pas le cas de la plupart. Par ailleurs, beaucoup sont locaux et ne correspondraient pas à toutes les régions ou à toutes les pratiques agricoles ni aux évolutions climatiques constantes — depuis toujours. Pour finir, les dictons à connotation « magique » n’ont pas été intégrés.