Le frêne, dans les espèces? indigènes, est parmi les derniers arbres dont les feuilles? apparaissent (après la floraison) et parmi les premiers à les perdre. Il supporte très bien le froid et même l’humidité.
Son bois est réputé pour les manches d’outils et son feuillage est utilisable comme fourrage et comme source de la freinette ou frênette (boisson fermentée légèrement effervescente proche du cidre). Il est parfois traité en têtard pour fournir des perches et du bois de chauffage tous les 6-8 ans. Si le têtard est destiné au fourrage, il est alors récolté un an sur deux (en aout) parallèlement aux jeunes branches émondées du tronc.
Comme d’autres arbres, le frêne peut subir des attaques fatales. Ainsi Hymenoscyphus fraxineus [1], un champignon parasite?, s’étend depuis le nord de l’Europe. Lui-même peut être à l’origine de pollinoses (voir La connaissance des allergènes du frêne s’accélère…).