chénopodiacées (caryophyllales)
AGP III/IV / PPG I : Amaranthaceae (Caryophyllales)

épinard

Spinacia oleracea ; néerl. spinazie ; picard épin-nache, spinasse

calendriers

semis pleine terre
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
floraison (glomérule)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12   gel
fructification (akène)
récolte
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
 

L’épinard, présent en Espagne musulmane et réintroduit en Europe par les croisades, dont le nom, par divers intermédiaires, vient de l’arabe isbinah/asfanah (du persan ispanag) est originaire du monde perso-caucasien. C’est la référence des légumes feuilles?, avec le choux. Il peut aussi se consommer cru pour les plus jeunes feuilles ou les pieds démariés, mais dans touts les cas dans la journée de la récolte [1].

On le sème en place en mars-avril ou en aout-octobre car il craint les chaleurs et se récolte 5 à 10 semaines après.

L’épinard fait aussi l’objet de dictons
À la mi-mars, le cou­cou est dans l’épinard.

Les principales attaques sur l’épinard [2] :

  • fongiques avec l’alténariose, le mildiou, la cladosporiose, la cercosporiose et l’anthracnose,
  • animales avec la mouche mineuse pégomyie, les limaces et escargots, les chenilles de noctuelle, divers pucerons avec leurs dégâts collatéraux (fumagine et viroses),
  • virales avec la mosaïque du concombre et la jaunisse de la betterave.
 
Spinacia oleracea est/a été utilisé pour ses propriétés médicinales

Voir sur herbier :
Digitale2 (CBNB de Bailleul)

publication : 4 mars 2004 ; mise à jour : 5 décembre 2021

[1Suivant les modes de conservation, cette limite peut varier. Ainsi on peut trouver frigo : 2 jours, sec, congélateur, conserve : 1 an,
Pegeon, Élisabeth (dir.). Le Traité Rustica de la conservation. Rustica, 2012. 543 p. — ISBN 978-2-8153-0238-8 . — p. 250-253.

[2Jullien, Jérôme. « Panique sur l’épinard » in 4 saisons n° 245 (nov.-déc. 2020), p. 22-23.


 
 
 

Description de Coste (tome 3, taxon n°3081)

Nom présent dans la flore de Coste : Spinacia oleracea L.

  • Plante annuelle? de 30-80 cm, glabre?, à tige? dressée, sillonnée?, creuse, rameuse? ; feuilles? alternes?, pétiolées?, sagittées? et souvent incisées? à la base ; fleurs? verdâtres, dioïques?, sans bractées?, en glomérules? axillaires? formant de longues grappes? feuillées. Mâles ; périanthe? herbacé?. à 4-5 sépales? ; 4-5 étamines?, à filets? capillaires? insérés sur le réceptacle?. Femelles ; périanthe subglobuleux, à 2-4 dents au sommet, enveloppant l’ovaire? et devenant coriace? ; 4 styles? très longs, soudés à la base ; fruit? comprimé, muni au sommet de 2 pointes raides divergentes ; graine verticale.
  • Cultivé dans les jardins potagers et subspontané çà et là. N’a pas été trouvé à l’état sauvage, probablement originaire de l’Orient.
  • Floraison juin-septembre.

Les notices de la Flore de la France (1937) d'Hippolyte Coste (1858-1924) sont reprises de Tela Botanica.