rosacées (rosales)
AGP III/IV / PPG I : Rosaceae (Rosales)

cormier

Sorbus domestica ; néerl. bes (lijster-, peervormige)

calendriers

floraison (corymbe)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12   gel
fructification (piridion)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
bouturage (racine)
greffe (ecusson)
récolte
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12

Ou sorbier domestique.

 

Le cormier a été l’un des Sorbus les plus cultivés, pour son bois comme pour ses fruits?. Ces derniers, les cormes (ou poirettes) sont consommés blets, en confitures ou en boisson (cidre, distillation) : cormé, parfois appelé poiré.

Il a été cultivé comme arbre? fruitier, souvent planté dans les haies, avec de nombreuses variétés. Actuellement, sa commercialisation est restreinte au reboisement. Le bois du cormier est l’un des plus denses et des plus durs en Europe.

On le greffe aussi, en écusson, sur poirier, cognassier, néflier ou aubépine.

 
Sorbus domestica est/a été utilisé pour ses propriétés médicinales

Voir sur herbier :
Herbier de Bourgogne
Digitale2 (CBNB de Bailleul)

Galles possibles par cette/ces espèce?(s) cécidogène(s) [1] :
Eriophyes sorbi s.l. (Eriophyidae)

publication : 18 septembre 2006 ; mise à jour : 28 avril 2022

[1D’après : Lambinon, Jacques ; Carbonnelle, Sébastien ; Claerebout, Stéphane. Aide-mémoire de cécidologie : choix de zoocécidies de la Belgique. Cercles des naturalistes de Belgique, 2016.



Animaux hébergés

 
 
 
❦ Chenilles hébergées (ou ponte de) : gazé ou piéride de l’aubépine (Aporia crataegi)

Animaux hébergés

❦ Aussi, papillons (chenilles ou ponte) sur le genre Sorbus :
noctuelle-lièvre (Acronicta leporina)  ; pudibonde ou patte-étendue (Calliteara pudibunda (Elkneria pudibunda))  ; phalène à bandes vertes (Chloroclysta siterata)  ; hibernie défeuillante (Erannis defoliaria)  ; acidalie jaunâtre ou flammèche (Hydrelia flammeolaria)
Bibliographie

Un livre indispensable sur cet arbre : Le Traité du Cormier : arbres remarquables, histoire, usages, répartition dans la Sarthe, alentour et plus loin encore / éd. Évelyne Monnet. — La Ferté-Bernard : SEPENES (Société d’étude et de protection de l’environnement Nord et Est Sarthe), 2009. — 205 p. : ill. en noir et en coul. ; 23 cm.
Bibliogr. p. 201-205
ISBN 978-2-9533950-0-6 (br.)

Voir aussi sur Zoom nature :


Description de Coste (tome 2, taxon n°1266)

Nom présent dans la flore de Coste : Sorbus domestica L. - Sorbier.

  • Arbre? assez élevé, à bourgeons? glabres?, visqueux?, dressés ; feuilles? imparipennées?, à 11-17 folioles? oblongues?, dentées? sauf à la base entière? et non échancrée?, pubescentes?-tomenteuses? en dessous, à la fin glabres ; fleurs? blanches, de 8-10 mm de diamètre ; calice? à lobes? courbes en dehors après la floraison ; 5 styles?, couplés, laineux sur toute leur longueur ; fruit? assez gros (3 cm de long), en poire, d’un vert rougeâtre ou roussâtre à la maturité, sucré à l’état pulpeux, caduc? en automne.
  • Haies et bois, surtout calcaires, dans le Midi, le Centre et l’Ouest, jusqu’au Morbihan et en Lorraine, Corse. Europe méridionale, Afrique septentrionale.

Les notices de la Flore de la France (1937) d'Hippolyte Coste (1858-1924) sont reprises de Tela Botanica.