En France, l’épine?-vinette a dès le 19e siècle été arrachée pour prévenir la maladie de la rouille des blés (Puccinia graminis) [1] dont elle n’était en fait que l’un des multiples hôtes secondaires. Contrairement à beaucoup de berbéris horticoles, l’épine-vinette perd ses feuilles? en hiver.
Il est utile pour construire des haies défensives contre le passage des animaux et pour héberger des oiseaux à l’abri des chats de par ses épines à trois pointes au départ de chaque rameau. Ses fruits?, un peu aigres mais comestibles, sont encore vendus séchés en Iran et exportés même en Europe, notamment la variété asperma, sans pépins. On peut les cueillir à l’automne, même après du gel pour des gelées ou des sauces. Même les feuilles ont pu être consommées.
Bien qu’originaire du Moyen et du Proche-Orient, la présence du berbéris en France a été assez ancienne pour apparaitre dans le Calendrier républicain. Il s’agit du 13e jour de fructidor.