apiacées (apiales)
AGP III/IV / PPG I : Apiaceae (Apiales)

berce

Heracleum sphondylium ; néerl. klauw (beren-, gewone) ; picard crachou, flate èd vaque, tarte aux lapins

calendriers

floraison (ombelle)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12   gel
fructification (akène)

Ou grande berce, herbe aux vaches, patte de loup, patte d’ours, ursine, herbe du diable, fausse acanthe.

 

La berce — ou grande berce — est très répandue dans les près, lisières et terrains humides et les bords de routes et chemins. Ses tiges? creuses et cannelées? sont de haute taille, ce qui fait que sa floraison blanche dépasse largement les herbes voisines. L’inflorescence? (l’ombelle?) peut atteindre une vingtaine de centimètres, ensuite, les graines peuvent rester longtemps sur pied avant leurs dispersion.

La berce préfère les sols riches, frais et pas trop acides?. Elle sert de garde manger à beaucoup d’insectes, de terrain de chasse aussi à d’autres et aux araignées. Enfin, ses tiges creuses servent d’abri à divers invertébrés.

Comme pour plusieurs apiacées, il faut la manipuler avec précaution car elle peut provoquer des réactions photosensibles de la peau [1]. Toutefois les feuilles? peuvent être consommées cuites ou dans les salades pour les plus jeunes. Les jeunes tiges peuvent être mangées crues après avoir été pelées. Les autres parties sont plutôt à consommer en condiment (fleurs?, gaines?, racines).

 
Heracleum sphondylium est/a été utilisé pour ses propriétés médicinales

Les tiges?, sucrées, peuvent servir à préparer des liqueurs.

Voir sur herbier :
Herbier de Bourgogne
Herbier de la flore française (Grande Flore de France)
Guide des plantes de la KUL (Louvain)
Herbier virtuel de Gembloux
Digitale2 (CBNB de Bailleul)

Galles possibles par cette/ces espèce?(s) cécidogène(s) [2] :
Macrolabis heraclei (Cecidomyiidae)

publication : 29 janvier 2006 ; mise à jour : 29 avril 2022

[1Présence de furanocoumarines ou furocoumarines.

[2D’après : Lambinon, Jacques ; Carbonnelle, Sébastien ; Claerebout, Stéphane. Aide-mémoire de cécidologie : choix de zoocécidies de la Belgique. Cercles des naturalistes de Belgique, 2016.



Animaux hébergés

 
 
 
❦ Chenilles hébergées (ou ponte de) : hépiale du houblon (Hepialus humuli)
Bibliographie

Lesur, Martine. « La grande berce », in La Garance voyageuse, n° 125 (pintemps 2019), p. 16-20.


Description de Coste (tome 2, taxon n°1531)

Nom présent dans la flore de Coste : Heracleum sphondylium L. - Branc-Ursine.

  • Plante vivace? d’environ 1 mètre, à tige? robuste, fortement sillonnée?-anguleuse, creuse, velue?-hérissée? ; feuilles? grandes, pubescentes?-blanchâtres en dessous, pennatiséquées?, à 3-5 segments? ovales?, oblongs? ou lancéolés?, pétiolulés?, les inférieures écartés, dentés?, lobés? ou pennatipartits ; ombelles? à 15-30 rayons ; fleurs? blanches, à pétales? extérieurs plus grands, rayonnants, bifides?, à lobes? oblongs ; ovaire? pubescent ; fruit? glabre?, obovale?, émarginé? au sommet ; commissure? à 2 bandelettes.
  • Près et bois humides, dans presque toute la France ; nul dans la région méditerranéenne. Presque toute l’Europe.
  • Floraison juin-septembre. Cette espèce? sert, dans le Nord, à fabriquer une liqueur alcoolique.

Les notices de la Flore de la France (1937) d'Hippolyte Coste (1858-1924) sont reprises de Tela Botanica.

Quelques relevés par type d'événement