hydrocharitacées (hydrocharitales)
AGP III/IV / PPG I : Hydrocharitaceae (Alismatales)

aloès d’eau

Stratiotes aloides ; néerl. scheer (krabbe-)

calendriers

floraison (fleur solitaire)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12   gel
fructification (akène)

Ou faux Aloès, stratiote faux-aloès, ananas d’eau.

 

Une plante oxygénante, à feuillage lancéolé? et dentelé?, proche de la surface de l’eau au printemps reste accroché au fond de la mare par de longues racines jusqu’à la floraison. Ses fleurs? blanches ont trois pétales? : une fleur pour les pieds femelles, une à trois pour les pieds mâles. On la divise au printemps (coupe des jeunes plants rattachés par des stolons?).

Plante semi-flottante qui vit dans les eaux calmes et claires de 50-100 cm de profondeur. La stratiote mesure de 20 à 50 cm au dessus de l’eau avec des feuilles? aigües? en rosette? puis la plante coule au fond de l’eau pour l’hiver. Ce fond ne doit pas être atteint par le gel pour que la plante réapparaisse au printemps. L’aloès d’eau est protégée dans plusieurs régions.

 

Voir sur herbier :
Herbier de Bourgogne
Guide des plantes de la KUL (Louvain)
Digitale2 (CBNB de Bailleul)

publication : 15 juin 2008 ; mise à jour : 27 juin 2017

 
 
 

Description de Coste (tome 3, taxon n°3345)

Nom présent dans la flore de Coste : Stratiotes aloides L.

  • Plante vivace?, glabre?, à souche? grosse stolonifère? ; feuilles? submergées, nombreuses, toutes radicales?, en large rosette?, sessiles?, lancéolées?-linéaires? acuminées?, raides, à bords dentés?-épineux ; fleurs? blanches, grandes (3 à 4 cm de diamètre), les mâles réunies plusieurs dans une spathe? bivalve?, les femelles solitaires dans une spathe bivalve sur un long pédoncule? ; sépales? herbacés?, ovales?, épais ; pétales? beaucoup plus grands, suborbiculaires ; 12 étamines? fertiles entourées de nombreuses stériles, à filets? libres? ; 6 stigmates? bifides? ; baie? à 6 angles et à 6 loges?.
  • Eaux stagnantes, çà et là dans le Nord et l’Ouest. Europe, surtout centrale.

Les notices de la Flore de la France (1937) d'Hippolyte Coste (1858-1924) sont reprises de Tela Botanica.