L’œnanthe safranée favorise la dépressarie (lépidoptère spécifique) qui est parasité par des petites guêpes qui s’attaquent ensuite aux vers du poireau. D’où son utilité près d’un potager biologique ; pour le reste, cette plante est entièrement toxique pour les humains.
❦ oenanthe safranée
Oenanthe crocata ; néerl. dodemansvingersOu navet du diable, pansacre.
L’œnanthe safranée est très toxique et a été abandonnée comme plante médicinale car provoquant facilement des convulsions.
Cette plante pousse surtout sur la côte atlantique — du Pays Basque au Pas-de-Calais (et à la Flandre belge) — et dans le grand Ouest de la France, mais aussi en Corse et dans les pays de la Mer du Nord.
Voir sur herbier :
Digitale2 (CBNB de Bailleul)
caractéristiques
hauteur |
1,20 m / 1,50 m |
couleur des fleurs |
blanc / rose |
sexualité |
androdioïque |
modes de pollinisation |
entomogame |
dissémination |
hydrochore |
parfum |
feuillage parfumé |
type de racine |
tubercule |
sol |
acide / humide |
type |
vivace |
classification écologique |
hémicryptophytes (vivaces, bisannuelles...) |
usage ou milieu |
mare/bords d’eau ou fossé / prairie |
Description de Coste (tome 2, taxon n°1566)
Nom présent dans la flore de Coste : Oenanthe crocata L. - Pensacre.
- Plante vivace? d’environ 1 mètre, à souche? formée de tubercules? sessiles? allongés en fuseau, à suc jaune ; tige? robuste, creuse, sillonnée? ; feuilles? grandes, vertes, bi?-tripennatiséquées?, toutes à segments? ovales? en coin ; fleurs? blanches ou rosées, en ombelles? amples, à 15-30 rayons allongés, assez grêles? ; involucre? à plusieurs folioles? ou nul ; ombelles fructifères? écartées, planes en dessus ; calice? à dents courtes ; styles? un peu plus courts que le fruit? ; fruit cylindracé?, arrondi à la base, sans anneau.
- Prairies et cours d’eau de l’Ouest, depuis la frontière d’Espagne jusqu’en Normandie ; Corse. Grande-Bretagne, Espagne et Portugal, Italie, Sardaigne ; Maroc.
- Floraison juin-juillet. Espèce? très vénéneuse.
Les notices de la Flore de la France (1937) d'Hippolyte Coste (1858-1924) sont reprises de Tela Botanica.