Ou pavot argémone, pavot rude.
Les quatre pétales? du coquelicot argémone sont un peu plus pâle ou orangé que ceux du coquelicot commun et surtout ne se chevauchent pas ou très peu.
C’est une plante messicole qui se raréfie, comme le bleuet (Centaurea cyanus), le coquelicot commun (Papaver rhoeas), le chrysanthème des moissons (Chrysanthemum segetum) ou la nielle des blés (Agrostemma githago).
Voir sur herbier :
Herbier de Bourgogne
Digitale2 (CBNB de Bailleul)
Galles possibles par cette/ces espèce?(s) cécidogène(s) [1] :
❦ Aylax papaveris (Cynipidae)
[1] D’après : Lambinon, Jacques ; Carbonnelle, Sébastien ; Claerebout, Stéphane. Aide-mémoire de cécidologie : choix de zoocécidies de la Belgique. Cercles des naturalistes de Belgique, 2016.
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hauteur |
15 cm / 30 cm |
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couleur des fleurs |
rouge |
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mellifère/nectarifère |
non / potentiel pollen existant |
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exposition |
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sol |
drainé / sableux-sablonneux |
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type |
annuel / bisannuel |
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classification écologique |
thérophytes (annuelles) |
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usage ou milieu |
friche/colonisation ou ruines / messicole / prairie |
Description de Coste (tome 1, taxon n°0124)
Nom présent dans la flore de Coste : Papaver argemone L.
- Plante annuelle?, assez mollement velue? ; tige? de 10-40 cm, simple? ou rameuse?, dressée ou ascendante? ; feuilles? bi?-tripennatipartites, à lobes? lancéolés?-linéaires?, les caulinaires? sessiles? ; fleurs? d’un rouge clair, assez petites ; sépales? peu velus ; filets? des étamines? épaissis dans le haut ; stigmates? 4-6, sur un disque? sinué?, non lobé? ; capsule? oblongue? en massue, atténuée? à la base, hérissée?, au moins au sommet, des soies? arquées-dressées.
- Champs et moissons, dans toute la France. Europe méridionale et centrale jusqu’à la Suède ; Asie occidentale.
Les notices de la Flore de la France (1937) d'Hippolyte Coste (1858-1924) sont reprises de Tela Botanica.