Le haricot est volubile^? d’origine, les variétés naines sont d’obtention plus récentes. Le nom « haricot » existait en français [1] avant la venue de cette plante américaine qui en a capté l’usage.

Les grains secs se sèment le plus tôt (avril-juin) et sont récoltés 15-20nsemaines plus tard, les mangetout et les grains frais ensuite (mai-juillet), les verts ensuite (mai-fin juillet-début aout) pour être récoltés après 7 à 13 semaines . Les semis se font en place, sous tunnel, éventuellement, pour les premiers. On peut aussi préparer faire ses semis dans des godets de tourbe ou de papier pour pallier aux levées capricieuses et mieux ménager/manager son terrain.

L’espacement des plants va d’environ 40-45 cm pour les haricots nains à 70-80 cm pour les haricots grimpants^? (« haricots à rames »).

Les haricots verts se conservent deux jours, trois maximum après la récolte [2] ; sinon il vaut mieux les congeler, les stériliser ou les conserver par lacto-fermentation (comme pour la choucroute). Les haricots... secs se conservent assez longtemps au sec mais peuvent aussi être congelés. La congélation est d’ailleurs une technique utilisée pour tuer les bruches potentiellement présentes dans les grains à ressemer.

Le haricot fait aussi l’objet de dictons

Sème tes hari­cots à la Saint Didier (23 mai) : pour un, tu en auras un mil­lier.

Haricot semé à la Saint-Didier, en rap­porte un demi-setier.

Les haricots de la Saint-Claude (anciennement 6 juin), rattraperont les autres.

À la Saint-Claude, sème tes haricots, ils rattraperont tous les autres.

Comme le haricot commun est surtout autofécond, il est facile de garder ses variétés plusieurs générations sans trop de dérive génétique. Attention, les portes graines peuvent parfois se croiser avec le haricot d’Espagne.