astéracées (astérales)
AGP III/IV / PPG I : Asteraceae (Asterales)

pissenlit

Taraxacum sp. ; néerl. bloem (paarde-, gewone) ; picard lanchron, pissanli, pissinli, pichouli, létizon

calendriers

semis pleine terre
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
floraison (capitule)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12   gel
fructification (akène)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
bouturage (racine)
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12
récolte
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12

Ou Taraxacum dens-leoni, dent-lion, dent de lion, chicorée laitron, laiteron, couronne de moine, tête de moine, florin d’or, laitue de chien, salade de taupe.

 

Le Taraxacum officinale est en fait un pissenlit de Laponie mais ce nom reste ancré dans la langue commune par commodité. Nos pissenlits communs sont répartis entre des dizaines si ce n’est des centaines d’espèces? entre lesquelles peu de botanistes s’y retrouvent [1]. Pour le non botaniste, un pissenlit est un pissenlit.

Sa floraison est très étalée? dans l’année ; ses fleurs? — jaune à jaune-orangé qui se ferment pour la nuit ou lors de passages nuageux — sont caractéristiques de beaucoup de friches ou de pelouses?. De par son type de reproduction privilégié [2], on trouve les pissenlits répartis par groupements de clones qui fleurissent, défleurissent et refleurissent simultanément.

Comme pour la chicorée Cichorium intybus, on peut utiliser la racine torréfiée et les feuilles? fraiches ou blanchies par une culture en cave ou sous pot renversé. Les professionnels usent du bouturage de racine vers juillet pour une récolte l’année suivante en février-mars. Le semis de printemps permet aussi la récolte dès l’année suivante. Celle-ci est recommandée avant la floraison, alors que les feuilles sont encore tendres. On peut aussi couvrir les pieds d’un pot de terre renversé pour diminuer l’amertume par blanchiment.

Les boutons floraux peuvent se consommer crus ou conservés dans le vinaigre comme les câpres. Les fleurs s’utilisent pour produire une gelée légère dite « miel de pissenlit ».

 
Taraxacum sp. est/a été utilisé pour ses propriétés médicinales Il est aussi à la base d'un ou plusieurs médicaments.

Voir sur herbier :
Herbier du Québec
Guide des plantes de la KUL (Louvain)
Herbier virtuel de Gembloux
Herbier de Paris Jussieu
Digitale2 (CBNB de Bailleul)

Autre herbier : Vanette. « Pissenlit » in Notes de terrain (14 avril 2019)

Galles possibles par cette/ces espèce?(s) cécidogène(s) [3] :
Cystiphora taraxaci (Cecidomyiidae)

publication : 5 mars 2004 ; mise à jour : 28 avril 2022

[1Peut-être 2 000 espèces? dont 140 en France.

[2Le pissenlit n’a pas besoin de fécondation pour former ses graines ; il les produits souvent par apogamie : faculté de transformer un ovule? ou un pollen? en graine fécondation.

[3D’après : Lambinon, Jacques ; Carbonnelle, Sébastien ; Claerebout, Stéphane. Aide-mémoire de cécidologie : choix de zoocécidies de la Belgique. Cercles des naturalistes de Belgique, 2016.



Animaux hébergés

 
 
 
❦ Chenilles hébergées (ou ponte de) : écaille tigrée ou écaille de la menthe (Spilosoma lubricipeda (Diacrisia lubricipeda, Spilosoma menthastri, Chelonia menthastri))


Animaux hébergés

❦ Aussi, papillons (adultes) sur le genre Taraxacum :
grand collier argenté (Boloria euphrosyne (Clossiana euphrosyne))

Animaux hébergés

❦ Aussi, papillons (chenilles ou ponte) sur le genre Taraxacum :
noctuelle des renouées (Agrotis puta)  ; gamma ou noctuelle gamma (Autographa gamma)  ; noctuelle trilignée (Charanyca trigrammica)  ; écaille mendiante (Diaphora mendica (Diacrisia mendica) (Cycnia mendica))  ; hépiale du houblon (Hepialus humuli)  ; acidalie détournée ou impolie (Idaea aversata)  ; truie (Idaea biselata)  ; noctuelle de la persicaire (Melanchra persicariae (Mamestra persicariae))  ; point blanc (Mythimna albipuncta (Aletia albipuncta))  ; leucanie blafarde (Mythimna pallens (Aletia pallens))  ; hibou (Noctua pronuba (Agrotis pronuba))  ; écaille cramoisie (Phragmatobia fuliginosa)  ; phalène laiteuse (Scopula floslactata)  ; sylvine (Triodia sylvina (Hepialus sylvinus))  ; noctuelle de la patience (Viminia rumicis (Acronicta rumicis))

Description de Coste (tome 2, taxon n°2170)

Nom présent dans la flore de Coste : Taraxacum officinale Weber in Wigg. - Dent-de-Lion.

  • Souche? vivace? épaisse ; pédoncules? radicaux? de 6-30 cm dressés ou ascendants?, monocéphales? ; feuilles? toutes radicales, en rosette?, glabres? ou glabrescentes?, atténuées? à la base, roncinées?, pennatifides? ou pennatipartites? à segments? triangulaires-lancéolés? ; involucre? à folioles? entières? ou denticulées? au sommet pourvu ou non de callosité?, les extérieures étalées? ou réfléchies? ; akènes? grisâtres, épineux au sommet, égalant le bec? ou plus court ; fleurs? jaunes.
  • Prés, bords des chemins, lieux incultes, partout ; Corse. Europe, Sibérie, Japon, Afrique septentrionale, Amérique septentrionale.
  • Floraison avril-octobre.

Les notices de la Flore de la France (1937) d'Hippolyte Coste (1858-1924) sont reprises de Tela Botanica.

Quelques relevés par type d'événement

❦ floraison 2016, début (Val de Marque) :  22 février
  • Premier vrai début, même si quelques floraisons isolées l’ont précédé.
❦ floraison 2015, début (Lille) :  6 mars
❦ floraison 2014, début (Val de Marque) :  27 février
❦ floraison 2013, début (Val de Marque) :  5 mars
❦ floraison 2012, début (Val de Marque) :  22 mars
❦ 1re grosse floraison 2011, début (Val de Marque) :  26 mars
❦ floraison 2011 (début) (Val de Marque) :  19 février
❦ floraison 2010 (1re fleur) (Val de Marque) :  14 janvier
  • Entre deux pavés déneigés.
❦ floraison 2009, début (Val de Marque) :  24 mars
❦ floraison 2008, début (Lille) :  9 février
❦ floraison 2005 (Lille) :  3 avril
  • Fin de floraison de la 1re vague le 17 avril 2005