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bleu


Le bleu se voit peu à distance, d’autant plus qu’il est foncé, saturé ; il se confond rapidement avec les verts les plus foncés, aussi faut-il mieux l’utiliser pour des plantes que l’on découvre de près. Au détour, d’un chemin ou d’un buisson, en sous-bois, etc. Les fleurs bleues peuvent avoir un éclat particulier dans la pénombre du crépuscule ; elles peuvent donc servir à créer une atmosphère près d’une terrasse utilisée en soirée.

Seuls les bleus plus clairs — et surtout ceux tirant vers le blanc — sont mis en valeur sous une lumière forte, ainsi un céanothe foncé tend à former une tache d’aspect sali lorsque l’on s’en éloigne, alors qu’une glycine reste très esthétique de loin.

Les fleurs pollinisées par les insectes sont rarement bleues [1], cette couleur est peu visible pour eux. D’autres couleurs visibles aux insectes sans l’être aux humains (ultraviolet) peuvent exister dans les fleurs bleues, comme un centre de couleur différente (blanc par exemple) formant cœur de cible ou des contrastes disposés en rayons.

Certains bleus peuvent être considérés comme des nuances de gris. De même, certains feuillages glauques — soit plus gris que verts — peuvent être qualifiés de bleus (cèdre bleu de l’Atlas, cyprès de l’Arizona, santoline, certains poireaux ou hostas, …) plutôt que verts.

Quelques termes dans les noms des plantes peuvent donner une idée de la couleur de leurs fleurs mais peuvent aussi concerner le feuillage ou l’écorce. Pour le bleu :
Aerinus,-a,-um ; Aerius,-a,-um ; Armenium,-ii ; Atrocyaneusus ; Azureus,-i ; Azureusus ; Blavus,-i ; Caelestis ; Caerulans,-tis ; Caeruleatus,-a,-um ; Caerulescens ; Caeruleus,-a,-um ; Caesius ; Coerulus ; Caeruleus ; Cyaneus,-a,-um ; Cyanus ; Ferreus,-ea,-eum ; Glaucus,-a,-um ; Plumbeus,-a,-um ; Venetus,-a,-um.


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Parcelle du verger conservatoire à Villeneuve-d’Ascq

pulmonaire à longues feuilles, en fleurs (Pulmonaria longifolia horticole)

nigelle de Damas (Nigella damascena)

brunelle (Prunella vulgaris)

pulmonaire à longues feuilles en fleurs (Pulmonaria longifolia horticole, mi-mars)

bourrache en fleur, juin (Borrago officinalis)

bugle rampante (Ajuga reptans ’Atropurpurea’) en fleurs, variété horticole à grandes fleurs

buglosse officinale (Anchusa officinalis)

épis de vulpin des près (Alopecurus pratensis), après pollinisation et avant

floraison de bugle rampante (Ajuga reptans)

iris de Sibérie (Iris sibirica)

véronique en épis (Veronica spicata)

véronique en épis (Veronica spicata)

inflorescence de bourrache (Borrago officinalis)

brunelle (Prunella vulgaris)

pulmonaire (Pulmonaria officinale) en floraison

pulmonaire (Pulmonaria officinale) en floraison

pulmonaire à longues feuilles (Pulmonaria longifolia) : floraison

muscari à grappe (Muscari neglectum)

ancolie (Aquilegia vulgaris)

centaurée des montagnes (Centaurea montana)

centaurée des montagnes (Centaurea montana)

pauwlonia (Paulownia tomentosa)

pauwlonia (Paulownia tomentosa)

mauve sylvestre (Malva sylvestris)

inflorescence de calament/népéta (Clinopodium nepeta subsp. ascendens)

menthe pouliot (Mentha pulegium)

vipérine (Echium vulgare)

inflorescence de lavande en bouton (Lavendula angustifolia)

julienne des dames (Hesperis matronalis)

iris de Sibérie (Iris sibirica)

iris de Sibérie (Iris sibirica)

iris de Sibérie (Iris sibirica)

hysope (Hyssopus officinalis)

hysope (Hyssopus officinalis)

hysope (Hyssopus officinalis)

brunelle (Prunella vulgaris)

hortensia (Hydrangea macrophylla)

hortensia (Hydrangea macrophylla)

vesce à épis (Vicia cracca) et bourdon

vesce à épis (Vicia cracca)

vesce à épis (Vicia cracca) et bourdon

myosotis du Caucase (Brunnera macrophylla)

bouton floral de lin (Linum usitatissimum)

menthe pouliot (Mentha pulegium)

vipérine (Echium vulgare)

jasione des montagnes (Jasione montana)

[1] Aline Raynal-Roques, Albert Roguenant, « Attracteurs étranges en Australie », in Les Végétaux insolites ; Dossier pour la science n° 77 (oct.-déc. 2012), p. 42.
Éléa Héberlé, « Pas facile d’être fleur bleue ! » article sur Le Plantoscope.